• Parce qu'on avait oublié le mois de mars...

     

     Katsuko

     · "L'Entrevue", Contes vénitiens, Henri De Régnier 
    - La Vérité sur l''Affaire Harry Québert, Joël Dicker (COUP DE COEUR )
     

     · = lu pour les cours

    Eldalis
     - La jeunesse de Picsou, Don Rosa (d'habitude je mets pas les bandes-dessinées mais celle-ci je suis obligée, elle est
     tellement géniale 8D)
    Le tueur à la cravate, Marie-Aude Murail (commençé) (CONSEIL COUP DE COEUR KATSUKO)
     

     


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  • La page blanche, Boulet et Pénélope Bagieu

     

     

    « Je pleurais… Je venais chercher quelque chose ? Rencontrer quelqu'un . … Pourquoi hier ?

    Je suis QUI, moi ? »

    Une jeune femme se réveille dans Paris.

    Elle ne se souvient ni de son nom, ni de ce qui l'a amenée là.

    Son passé a disparu.

     

    (Quatrième de couverture)

     

    Une jeune femme reprend ses esprits sur un banc sans se rappeler ni son nom ni ce qu'elle fait là.

    Menant l'enquête tant bien que mal, elle tente de retrouver la mémoire et son identité.

    Mais que va-t-elle découvrir ? Un passé romanesque fait de drames et de romances ou l'existence banale d'une femme ordinaire ? Et dans ce cas, saura-t-elle devenir quelqu'un après avoir été quelconque ?

    (Résumé du site Fnac) 

     

      

     

    ~

     Scénario : Boulet

     

    Dessinatrice : Pénélope Bagieu

     

     

    Editions Delcourt - Collection Mirages

     

    Paru en janvier 2012

     

    205 pages.

     

     

     

     

     

      

     

    ~

      

    Que dire ? J'ai repéré cette bande-dessinée à la Fnac vers la rentrée (scolaire) et j'ai immédiatement eu envie de la lire. Je l'ai pourtant fait quatre mois plus tard, et on peut dire que je n'ai pas été déçue.

    La page blanche suit l'histoire d'une jeune femme, ses pérégrinations dans Paris, toujours à la recherche de son passé et de son identité qu'elle a oubliés. Les premières pages sont très esthétiques voire poétiques, puis au fur et à mesure, l'histoire devient de plus en plus complexe et profonde. Il y a certains passages comiques, et j'ai trouvé l'ensemble habilement dosé.

    On a déjà vu de nombreuses histoires relatant les voyages de personnages amnésiques, à la recherche de leur passé. C'est loin d'être nouveau. Cependant, ici cette idée est traitée vraiment différement de ce à quoi on est habitués. Car La page blanche, c'est avant tout une réflexion sur l'identité et l'affirmation de soit par rapport aux autres. L'amnésie d'Eloïse n'a pas un but narratif, mais un but quasi-symbolique ; car ce n'est pas dans le passé qu'elle trouvera des réponses. (Ça vous intrigue ? C'est le but :p)

    Autre originalité du livre ; l'héroïne (déjà est une héroïne) n'est pas une adolescente, mais bien une adulte, rangée, responsable, etc. Ça m'a semblé vouloir dire beaucoup plus que si ç'avait été une adolescente — cela dit au passage que le questionnement sur l'identité nous touche tous, quel que soit l'âge.

    Pour ma part, j'ai été très sensible au message transmis, puisqu'il s'agit d'une réflexion qui m'a (quasi) tourmentée durant une période de mon adolescence. Mais en dehors de cela, l'histoire est extrêmement bien construite. Il y a beaucoup d'implicite, et de détails qui veulent dire beaucoup. Je connais mal Pénélope Bagieu, mais j'ai bien aimé son dessin, simple, sans fioritures et réel, convenant bien aux situations et aux personnages, qui sont -fondamentalement- des gens comme les autres. On sent vraiment un style et une atmosphère créée, une ambiance. Les dessins des rues de Paris et la précision, au fait, m'ont carrément impressionnée. (Par exemple, dans le deuxième chapitre, l'héroïne prend le métro ligne 8, qui a exactement le même design - même couleurs ! - qu'en vrai xD — En revanche, il y a une petite erreur : au tout début, Eloïse est censée se trouver à Montgallet (quartier qu'il m'est arrivé de fréquenter xD), et en arrière-plan sont dessinés des immeubles hausmanniens. Hors c'est justement un des rares quartiers du XIIème arrondissement où il n'y en a pas (à la place il y a des barres d'immeubles style cité, c'est très charmant). Mais c'est pardonnable, en plus l'entrée du métro a été dessinée exactement comme elle est en vrai xD — J'ai terminé ma réflexion inutile de parisienne.)

    J'ai trouvé que La page blanche est une histoire très complexe et pleine de sens, magnifiquement illustrée. Elle fera écho, je pense, à toutes les personnes qui se sont déjà posées des questions sur leur identité, et leur identité confronté aux autres, en société. L'avant-dernière phrase, je crois, exprime explicitement cela, et rien que pour cette phrase je trouve que cela vaut le coup de le lire. J'ai donc adoré ce livre, et j'ai même été incapable de le lâcher avant de savoir le fin mot de l'histoire x) Je le conseille donc à tout ceux qui se sont déjà posé ces questions sur la quête d'identité (et aux autres aussi mais ce n'est donc pas sûr que vous soyez sensibles aux messages sous-jacents).  Le meilleur résumé, pour moi, ce sont les premières pages, disponibles sur le site de Boulet iciPour vous donner une idée…

    En espérant que vous apprécierez ;)

      

     

    La page blanche, Boulet et Pénélope Bagieu

     


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  • J'ai apprécié, pour des raisons bien particulières, Un roi sans divertissement. J'ai trouvé incroyable la manière qu'a Giono de créer une atmosphère très étrange et troublante. Il y a plusieurs passages que j'ai apprécié, et j'aimerais vous en présenter deux « particulièrement » comiques, qui témoignent aussi de la maîtrise des mots qu'a cet écrivain. J'adhère et j'envie. Bref. Ces deux passages sont situés autour de l'épisode de la visite chez la brodeuse, lorsque Saucisse est la narratrice. Ils ne sont pas représentatifs du reste du livre, mais j'aimerais les partager avec vous.

     

    Citations    ~Un roi sans divertissement

     

    «  Et, ajouta-t-elle, je ne suis pas sentimentale, pas comme une grisette en tous cas; mes sentiments, s'ils sont impérieux, ont une voix assez sauvage; j'aurais pu voir des doigts usés et des yeux rougis sans cesser d'être parfaitement indifférente. Je sais combien il est facile d'avoir les doigts usés et les yeux rougis et néanmoins ne pas valoir un liard. Et c'est même souvent parce qu'on ne vaut pas un liard qu'on a les doigts usés et les yeux rougis. Mais, ce que je vis, surtout dans cette femme, c'est le halètement de biche poursuivie qui se calmait peu à peu à mesure que je parlais, à mesure que je m'intéressais à son travail, à mesure que j'arrivais peu à peu à la persuader que c'était bien pour lui commander du travail que j'étais entrée chez elle.

    J'avoue que je sacrifierais volontiers ma vie pour rassurer une biche ou pour rassurer un léopard. J'aime rassurer.   »

     

     

    «  C'est à table que, pour la première fois de ma vie, j'ai vu un visage souffreteux à Langlois. Et savez-vous pour quoi faire ? Pour nous dire cette chose idiote :

    —  Est-ce que vous n'auriez pas besoin d'une bonne brodeuse ? (Et il ajouta, mais alors bête comme une oie :) Elle fait de la dentelle aussi. Il y a dans ce village une femme, très forte …

    Pauvre Langlois ! À Mme Tim et à moi ! Qui savions nos leçons sur le bout du doigt ! Nous avons eu aussitôt la même voix étonnée, ravie pour dire :

    —  Mais si ! à croire que, sans brodeuse, notre vie avait été jusqu'ici un phénomène de cirque.

    Et je regardais Mme Tim : candide comme une première communiante. Je devrais être pareille. Peut-être même mieux.   »

     


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  •  Katsuko

     - Parfums, Philippe Claudel (au trois quarts seulement)
     · Bérénice, Racine

     · = lu pour les cours

    Eldalis
     · Un roi sans divertissement, Giono 

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  • Cela fait un certain temps qu'on a rien posté sur le blog, parce qu'on était très occupées (vous avez certainement déjà entendu dire que la première S c'est très dur, et bah... c'est vrai ^^' ). Mais vu que c'est les vacances, on va reprendre tout ça ;D

    Déjà :

    • Suite à ma redécouverte de Valenth (cf cet article), nous avons décidé d'un commun accord de doter ce blog d'une mascotte ! 


    Je l'ai élégamment nommé Prélude (comme Prélude à l'après-midi d'un faune, un morceau que je joue.. J'avais pas d'idées x)

    Nourissez-le et il en sera reconnaissant :'D (et quand il sera au level 100 vous verrez en quoi il évolue 8D)

     

    • J'ai mis en place le partenariat (cf article précédent ; ). N'hésitez pas à proposez vos sites =)

     

    • J'ai inscrit Aux frontières des mots sur le topsite ci-dessous, vous pouvez voter pour le blog si vous le souhaitez =)

    (Si vous connaissez d'autres topsites ou sites de référencement, je suis preneuse x)


    Le Sanctuaire de la Lecture des Accros & Mordus

     

     

    À venir : 

     - Critique de La page blanche, de Pénélope Bagieu et Boulet

    - Ouverture potentielle d'une rubrique musique et d'une rubrique écriture (‹- ce n'est pas sûr du tout x)

    - & … Bien d'autres choses =)

     

    Bonne journée !

     

     

    Quelques nouvelles…

    (J'aime bien ce genre de paysage, je trouve ça apaisant...) 


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