• Citations du Spleen de Paris

    Bonjour ! 

    Cet été, j'ai dû lire pour les cours Le Spleen de Paris de Baudelaire. Il n'y a pas grand chose à dire sur le recueil en lui-même, personnellement je ne m'attendais pas du tout à ce genre de textes, et même si c'était novateur à l'époque à cause de la forme, on a du mal à en cerner l'intérêt dans le contenu. Cependant, j'ai trouvé quelques passages intéressants, drôles ou joliment formulés, dont j'aimerais vous faire part. (Surtout le premier ;D)

    [ Quand je dis "intéressant", cela ne veut pas forcément dire que j'apprécis beaucoup ou que je trouve cela vrai. C'est juste... intéressant :)  ]

    C'est parti !



     « — Ah ! misérable chien, si je vous avais offert un paquet d'excréments, vous l'auriez flairé avec délices et peut-être dévoré. Ainsi, vous-même, indigne compagnon de ma triste vie, vous ressemblez au public, à qui il ne faut jamais présenter des parfums délicats qui l'exaspèrent, mais des ordures soigneusement choisies ! »

    VIII, Le chien et le flacon



    « « Ce grand malheur de ne pouvoir être seul !... » dit quelque part La Bruyère, comme pour faire honte à tous ceux qui courent s'oublier dans la foule, craignant sans doute de ne pouvoir se supporter eux-mêmes.

    « Presque tous nos malheurs nous viennent de n'avoir pas su rester dans notre chambre », dit un autre sage, Pascal, je crois, rappelant ainsi dans la cellule du recueillement tous ces affolés qui cherchent le bonheur dans le mouvement et dans une prostitution que je pourrais appeler fraternitaire, si je voulais parler la belle langue de mon siècle. »

    XXIII, La solitude


     



    Pourquoi contraindre mon corps à changer de place, puisque mon âme voyage si lestement ? Et à quoi bon exécuter des projets, puisque le projet est en lui-même une jouissance suffisante ? »

     XXIV, Les projets




    « Et puis surtout il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère, ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir. »

    XLI, Le port


     

     


    « Ensuite on fit apporter de nouvelles bouteilles, pour tuer le Temps qui a la vie si dure, et accélérer la Vie qui coule si lentement. »

    XLII, Portraits de maîtresses




    « Allez-vous bientôt manger votre soupe, bougre de marchand de nuages ! »

    XLIV, La soupe et les nuages


     



    Katsuko : Moi, je n'ai pas de livres à lire l'été, mais je dois lire les Petits poèmes en prose (ça et le Spleen de Paris, c'est la même chose ^^) pour octobre. Je n'ai pas commencé (j'ai pas le bouquin en fait x)), mais je connais quelques uns des poèmes. Du coup, je profite de l'article d'Elda pour vous montrer les passages qui me semblent intéressant, même si bon, je suis pas super fan de Baudelaire . Bien entendu je ne remettrai pas les passages déjà cités, bien que je les trouve intéressants également.

    Let's go !

     

     

    « Fleur incomparable, tulipe retrouvée, allégorique dahlia, c'est là, n'est-ce pas, dans ce beau pays si calme et si rêveur, qu'il faudrait aller vivre et fleurir ? »

    XVII, L'Invitation au voyage


    « Elle s'avance ainsi, harmonieusement, heureuse de vire et souriant d'un blanc sourire, comme si elle apercevait au loin dans l'espace un miroir reflétant sa beauté. »

    XXV, La Belle Dorothée


    « Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs. »

    XVII, Un Hémisphère dans une chevelure

     


      


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